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congobitumbaekosila
Description du blog :
Aujourd'hui, nous sommes fatigués de payer de notre sang la complaisance de l'ONU.
Catégorie :
Blog Politique
Date de création :
18.02.2009
Dernière mise à jour :
08.12.2017

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· QUI AGRESSE LE CONGO?
 

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QUI AGRESSE LE CONGO? paul kagame.

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QUI AGRESSE LE CONGO? paul kagame.

CONGO OCCUPE, NOUS NE CEDERONS RIEN

En 2017, l'occupation du Congo continue. L'accord signé le 31 décembre 2016 est une forfaiture , un suppôt de l'occupation de notre pays les signataires en sont

UDPS de Tshisekedi en personne

G7 avec Kamitatu

Dynamique de l'opposition(sic)

Front citoyen

les repésentants de paul kagame Ruberua et Kamerhe

et des singletons Congolais qui espéraient  quelque chose en retour

Nous, Unité Nationale et Intégrité du Congo, UNIC, avec le leadership du Dr Georges ALULA avons porté le combat contre cet accord inique qui n'a d'autres raisons d'exister que de remplir le ventre des traîtres qui l'on signés et permettre à kabila de faire le glissement inespéré. Et que cette rencontre de Genval a été financée par kagame, alias kabila et katumbi.

Il est utile de rappeler que tous ces traître c'était d'abord rencontre en Belgique au chateau de GenvalDepuis mars 2012, les barbares tutsi rwandais de kagame ont repris leur barbarie contre les CONGOLAIS dans le KIVU. Le gouvernement de alias Kabila et ses supplétifs, ces traîtres congolais qui sont dans les média, l’économique, le parlement, l'armée..., pour servir cette sale répugnante cause étrangère et défendre l'occupation de notre nation, moyennant des cacahuètes, ils payeront par tous les moyens, comme l'ont été tous les collabos Français d'après la 2è guerre mondiale. Nous n’arrêterons le combat à la fin de l'occupation et de ses conséquences, et après avoir fait passer, devant les juges kagame et ses sbires, ses supplétifs... paul kagame ayant du mal à accéder aux minerai congolais, en pilleur génocidaire qu'il est, vient en mars 2012 d'activer une de ses équipes de tueurs, qui avaient été intégrés, sans discernement, dans l'armée congolaise alors même que tous les députés CONGOLAIS savaient que ces gens étaient des taupes dormant de paul kagame, des tutsis rwandais qui n'ont jamais été Congolais. C'est bien le rwanda de paul kagame le double génocidaires qui utilise encore des astuces pour massacrer les CONGOLAIS, violer les femmes CONGOLAISES et piller le patrimoine Congolais. Nous n'avons rien contre le peuple rwandais, mais malheureusement il payera la note que kagame à pris en son nom. Je fustige tous ceux qui parle de réussite de kagame dans la reconstruction de son pays, nous aurons la même férocité dans l'égoïsme, le moment venu contre les rwandais, et personne ne nous condamnera. Nous avons repris cet article ce dossier riche qui soutient et confirme notre thèse qui est que l'agression du Congo, par 3 pays voisins kagame et le rwanda en tête, n'était motivée que par des raison vénales des bandits, voyou sanguinaires qui ne connaissent que cette façon d'être comme mode de fonctionnement. Ces génocidaires sanguinaires sont soutenus depuis 1998 par un groupe de puissances occidentaux, groupe que le président français , fait tout pour l'intégrer, il n y a qu'à voir les gesticulations de son ministre des affaires étrangères aux pieds de paul kagame. Et pourtant le flot du sang des Congolais continue de se répandre. Nous reprenons tous les arguments, toutes les analyses à notre compte. Blood Coltan, Coltan sanglant War in Congo for our mobile phones, Guerre au Congo pour nos portables Cruelle de la mondialisation « Des enfants meurent dans les mines d’Afrique afin que d’autres, en Occident, puissent s’amuser sur leurs consoles de jeu. Au cœur de ce scandale, un minerai très rare, le coltan, composant désormais indispensable dans la fabrication des appareils électroniques hi-tech, tels que les consoles les téléphones portables, les missiles. » Le coltan ne se trouve qu’en Afrique et en Australie, mais en 2005 l’ONU officiellement, après 7 ans au moins de trafic s effréné et plus de 5 millions de morts, et plusieurs grandes firmes (Sony, Motorola, Samsung, Nokia…) ont décrété un embargo sur le coltan en provenance d’Afrique, car il est soupçonné d’alimenter des guerres civiles. Les mines de coltan se trouvent en effet dans l’est du Congo, zone très instable depuis que paul kagame a fait dépendre son pouvoir dictatorial du pillage à n'importe quel prix, des minerai congolais. L' enquête démarre chez les seigneurs de la guerre qui exploitent ces mines ; elle se poursuit avec ceux qui transportent le précieux minerai à dos d’homme et le revendent à des intermédiaires africains pour 70 euros le kilo. Le coltan se négociera ensuite dix fois plus cher chez des négociants européens à kigali, avant d’être réexporté vers les usines chinoises qui fabriquent la moitié des téléphones portables occidentaux Patrick Forestier a remonté les filières du coltan afin de savoir si les fabricants d’électronique occidentaux respectent effectivement l’embargo et s’ils ont vraiment renoncé à acheter le coltan du sang. Le Monde écrit que sur le terrain, le film de Patrick Forestier montre bien que tout contrôle reste illusoire. La plupart des zones d'extraction échappant aux autorités congolaises et aux casques bleus de l'ONU. Selon le même quotidien, bien que parfois un peu sinueuse, cette enquête se révèle passionnante de bout en bout et éclaire de façon très simple certains rouages de la crise congolaise. Du sang dans nos  portables Trafic des minerais de guerre -Coltan : les sociétés prédatrices mises à nu Kinshasa, 13/12/2008 Les masques tombent. Ainsi, les multinationales qui ont prospéré dans le commerce du coltan et attisé les appétits des groupes armés au Kivu et en Ituri ont, enfin, un visage. Américaines, allemandes, belges, britanniques, chinoises, helvétiques, juives, kazakhstanes, rwandaises,… : les sociétés prédatrices des ressources naturelles de la RDC sont de diverses nationalités. Restitution, dans cette édition, du rapport du Southern Africa Resource Watch (SARW). Aucune de ses entreprises n'est basée au CONGO, elles toutes soit des bureaux ou des agents au rwanda en particulier. Plus de doute désormais. Les rebelles et autres groupes armés des Kivu sont soutenus par le commerce illégal du coltan, un mélange de deux métaux - le tantale et le columbium - appelé aussi colombo-tantalite d'où son nom COLTAN. Cette activité lucrative et en marge de la loi explique la course au coltan à laquelle se livrent, des décennies durant, les multinationales et les pays voisins, allant jusqu’à déstabiliser durablement la RDC dans sa partie orientale, la RDC tout court. Un rapport du Southern Africa Resource Watch (SARW), daté novembre 2008, le démontre, cartes et statistiques à l’appui. Alors que les affrontements meurtriers opposant l’armée nationale congolaise aux rebelles de nkundabatwre, le rwandais, ont contraint des centaines de milliers de villageois, depuis août dernier, de fuir leurs villages ou de s’exiler dans les pays limitrophes, le trafic du coltan se portait à merveille. Alors que plusieurs dizaines de milliers d’autres Congolais mourraient par balles, tués de sang froid par les belligérants, les hommes de paul kagame sous quelque forme que ce soit, y compris les groupes armés Maï-Maï, les charognards du commerce des minerais congolais, nationaux et étrangers, civils et militaires, se frottaient les mains au vu de l’accroissement de leur compte en banque. Malédiction, quelle malédiction? Neuf personnes sur dix en RDC étaient loin de s’imaginer que l’origine des malheurs du pays en général, et du Kivu en particulier, était justement la présence sous son sol des minerais qui font la fortune des pays industrialisés. A défaut de créer le bonheur, les diverses et nombreuses ressources naturelles dont regorge le pays ne lui apportent que malédiction. Des témoignages probants sont fournis à ce sujet par des institutions et ONG internationaux. Les rapports de Global Witness (GW), de Human Rights Watch (HRW), de Rights and Accountability in Development (RAID) sont éloquents. Ajoutons à cette liste non exhaustive le Rapport du panel des experts de l’ONU qui avait, en son temps, fait grand bruit sous le règne de M’zee Laurent D. Kabila. La nouveauté qu’apporte le Southern Africa Resource Watch (SARW) est que, au lieu de mentionner, sans les citer, les multinationales et d’autres entreprises prédatrices ayant bâti leur fortune sur les ressources de la RDC, tous les criminels bien identifiés sont livrés à la clameur publique. Cela fait un temps que des compagnies minières se manifestent dans les Kivu au CONGO. D’autres y font des incursions pour ramasser la «manne» sans le moins du monde investir. Certains pays limitrophes, notamment le Rwanda au Kivu et l’Ouganda en province Orientale, ont mis en place des système d’approvisionnement direct et sanguinaire, comme on ramasse des champignon à la campagne. Des acteurs locaux, civils et militaires, ont découvert leur Eldorado. Conséquence : la persistance de l’atmosphère de tension et la manipulation des groupes ethniques les uns contre les autres. Question fondamentale C’est donc sur une région à fort potentiel minier, caractérisée malheureusement par l’absence de l’autorité de l’Etat, que vient se greffer le trafic mafieux des minerais qui coûte la vie de millions de Congolais. Le SARW, pour dénoncer la pieuvre, ne fait pas dans la dentelle. Il est vrai que les maffieux, pour brouiller la traçabilité de leur «pêche», transitent, pour certains, par des sociétés écran. C’est un modus operandi très courant, mais qui n’échappe pas au scanner des enquêteurs têtus. Dans son souci d’informer largement le public, le Southern Africa Resource Watch (SARW) publie une liste de sociétés impliquées dans le commerce illicite du coltan au Kivu. Elles sont de diverses nationalités : américaine, allemande, belge, britannique, chinoise, helvétique, juive, kazakhstane, malaisienne, rwandaise. Au lendemain de la diffusion du rapport du SARW, les Congolais s’interrogent. Ils veulent savoir ce qui a changé après la publication du rapport de l’ONU daté 24 octobre 2002 et transmis au Conseil de sécurité. Deux pays occidentaux à veto ont tout bloqué, ce sont des soutien très fort de paul kagame. Ce n’est pas tout. selon l’agence Africa Mining Intelligence, les cadres du RCD qui se sont approprié l’ex-Sominki (Société minière et industrielle du Kivu) ont signé début 2001 un protocole d’accords, en tout illégalité, avec le représentant d’une société qui a son siège à Kigali, Medival Minerals Ltd. Or ce représentant, affirme l’agence, n’est autre que Chris Huber. Medival a donc repris les concessions, versant aux rebelles un tribut de 20% du prix d’achat moyen de la matière. Quant à la Sominki, son histoire récente est en soi emblématique du système. Coauteur du rapport IPIS, Tim Raeymaekers écrit que, Chris Huber est toujours très impliqué dans le coltan: «Il est installé à Kigali, où il dirige ses activités en toute discrétion.» Comparées à celles d’autres sociétés, qui paient des taxes à l’Etat congolais, les activités de Chris Huber huilent directement les rouages de la guerre, selon l’observateur belge: «Huber travaille avec les Rwandais et les rebelles pro-rwandais qui occupent l’est du Congo. En ce sens, ses activités peuvent être qualifiées d’illégales.» Question fondamentale : New York a-t-il observé la conversion des 54 personnalités, dont plus de vingt responsables politiques et militaires du Rwanda, de l’Ouganda, du Zimbabwe et de la RDC, citées alors comme les dirigeants des réseaux exploitant les richesses de la RDC ? Les entreprises impliquées dans le trafic du coltan dans le Kivu, au CONGO qui sont à la base du massacre de 6 millions de congolais depuis 1998: 1. Commet Uganda coltan trading Mr. Salim Saleh.(frere de museweni kaguta) 2. Afrimex (UK). 3. Amalgamated Metal Corp (UK). 4. Cabot Corporation tantalum processing (USA). 5. Cogecom coltan trading  (Belgium). 6. Euromet (UK). 7. Finconcord SA (Switzerland). 8. Finmining Saint Kitts(“Chris Huber”, Netherlands Antilles).(paradis fiscal) 9. H.C. Starck GmbH & Co coltan processing (Germany). 10. Kemet Electronics capacitor/manufacture (USA). 11. Malaysian Smelting Cor. coltan processing (Malaysia). 12. Nac Kazatomprom tantalum processing (Kazakhstan). 13. Ningxia Non Ferrous Metals (China) 14. Pacific Ores Metals coltan trading (Hong Kong/China). 15. Raremet Ltd id. Saint Kitts (Netherlands Antilles). 16. SLC Germany GmbH (Germany). 17. Sogem (Belgium). 18. Speciality Metals Company SA (Belgium). 19. Trademet SA (Belgium). 20. Trinitechinternational Inc. id/exploitation (USA). 21. Vishay Sprague manufacture (USA/Israel). 22. Eagle Wings Resources coltan exploitation (Rwanda). Les creuseurs de terre du high-tech 18/12/2008 La République démocratique du Congo est l'un des pays les plus riches en coltan, ce minerai essentiel à l'électronique, des mobiles, aux missiles. Son pillage est l'un des enjeux des combats au Kivu entre forces loyales et rebelles. La population, elle, profite si peu de la manne, paul kagame en est le profiteur en chef et l'organisateur maléfique de ce trafic plein de sang.. Béret sombre vissé sur la tête, Tembeze Nyamugusha tambourine sur la porte, son laissez-passer bien en évidence à la main. Le chef de la division provinciale des mines du Sud-Kivu (province du nord-est de la République démocratique du Congo, RDC) attend qu'on lui ouvre les 2 mètres de tôle qui protègent ce comptoir d'achat de minerai de Bukavu. Derrière, une vision du xixe siècle. Armés de pilons métalliques, une poignée d'hommes, torse nu, concassent des morceaux de roche. Réduit en fines particules, le minerai est ensuite passé au tamis. Le fonctionnaire est regardé avec dédain par le contremaître, qui surveille ces travailleurs de force, les pieds allongés sur une table mal dégrossie. Nyamugusha est un empêcheur de concasser en rond. Le ton monte quand, en swahili, l'envoyé de l'Etat congolais cherche à connaître la destination de la vingtaine de bidons rouillés qui s'entassent au rez-de-chaussée. N'ayant pas obtenu la réponse à laquelle il a juridiquement droit, le voici qui dévale, furieux, les escaliers. Devant le comptoir, une escouade de soldats en treillis, bandes de cartouches autour du cou, est prête à intervenir à tout moment. Nyamugusha n'est pas dupe. A l'intérieur des bidons se trouve du coltan de contrebande. Le coltan est un alliage de colombite et de tantale, dont la RDC détiendrait 80 % des réserves mondiales. Pas vraiment un minerai comme les autres pour les patrons du comptoir, qui collectent également de la cassitérite (étain) ou de la wolframite (tungstène). Le coltan a la couleur du bitume, l'odeur de l'argent et le goût du sang. Depuis dix ans, il est l'objet de toutes les convoitises, de tous les combats dans ce coin d'Afrique fabuleusement riche en or, en diamants et en minerais rares. Les manieurs de pilons - qui gagnent moins de 1 dollar par jour - ignorent certainement qu'ils tiennent entre les mains le sort du high-tech mondial. Le tantale extrait du coltan est utilisé pour la fabrication de caméras, d'ordinateurs, de consoles de jeu et même dede pacemakers. Les industriels raffolent de ses qualités exceptionnelles de conduction. Anticorrosif, il permet d'allonger la durée de vie d'une batterie de téléphone mobile. Il joue également un rôle clef dans les équipements militaires, les réacteurs d'avion, les satellites, ou encore les missiles. Il pourrait également avoir, à terme, des applications nucléaires. « Hautement stratégique », lit-on dans une note du ministère américain de l'Intérieur. En 2000, déjà, le coltan est passé de 60 à 1000 dollars le kilo En 2000, la PlayStation 2, la console de jeux multimédia signée Sony, connaît un tel succès qu'elle fait passer en quelques mois le prix du coltan (essentiel pour le fonctionnement de la machine) de 60 à 1 000 dollars le kilo. A l'époque, un des jeux stars est State of Emergency, un titre de combat psychologique. En RDC, la guerre ne se joue pas sur écran : le Kivu est alors occupé par l'armée rwandaise qui commet des massacres au jour le jour sous les ordres de paul kagame. Depuis, les soldats de Kigali ont cédé la place à diverses milices, dont le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du général déchu Laurent Nkundabatware qui n'est autre qu'un de la stratégie de destabilisation du kivu donc du Congo dont a besoin son chef, paul kagame pour ne pas péricliter. Une pseudo-rébellion ourdi par des étrangers que combattent, jusqu'ici sans succès, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), loyales envers le président de l'ex-Zaïre, Joseph Kabila, pourtant épaulées par les miliciens hutu rwandais des FDLR (Forces armées démocratiques de libération du Rwanda), acteurs, pour certains d'entre eux, du génocide de 1994 dont l'organisateur exécuteur en chef n'est autre que paul kagame. Ces combats sans fin, qui, depuis début novembre, ont entraîné le déplacement de 250 000 réfugiés, sont entretenus, d'après les spécialistes, par l'argent de la mine. Le commissaire européen aux Droits de l'homme, Louis Michel, regrette ainsi que « l'exploitation illégale des ressources naturelles constitue une source de déstabilisation de la région ». Un gâchis qui tombe au plus mal dans un pays où les premières élections démocratiques remontent à deux ans, et qui n'arrive pas à sortir d'un des conflits les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale : déjà plus de 6 millions de morts, victimes directes ou collatérales (exode, maladie, famine) de ces conflits ! Le téléphone portable que nous allons offrir à Noël est-il à l'origine de ce désastre ? OUI Pour s'en rendre compte, il faut s'enfoncer dans la zone minière qui entoure le lac Kivu. Le chemin est occupé par une longue procession de déplacés. La chaussée est dans un état déplorable. Elle attend depuis plusieurs mois le terrassement promis par des Chinois en échange de concessions minières de cuivre et de cobalt. Mais les Asiatiques prennent leur temps, ce qui rend l'itinéraire impraticable en période de pluie ; un camion chargé de bidons remplis de Cassix, la bière locale, est renversé au bord de la route. Courbées sous le poids de leur panier rempli de manioc, des femmes avancent sans ciller, quand des gosses d'à peine 15 ans poussent un « toleka », un deux-roues en bois sur lequel ils ont déposé du charbon. Si la pauvreté et le désespoir emplissent les routes, le village de Nyamakubi est une oasis de prospérité - toute relative - et de calme. Des dindons traversent le chemin, des truies allaitent paisiblement leurs petits. Un poster flashy à la gloire d'un industriel asiatique orne la salle à manger de Juvénal Kaniani, le chef du village. Pour entrer dans les bonnes grâces de ce membre éminent de la tribu royale des Baandi, il faut procéder à l'offrande coutumière. Et voici Juvénal, équipé de baskets flambant neuves, aidé de son sceptre de bois blanc taillé à la main, prêt à guider ses hôtes dans les exploitations minières alentour d'or, de cassitérite et de coltan. La richesse du Congo s'extrait sans marteau piqueur Le voilà, le village des « fouilleurs de terre », accroché à flanc de colline. Une quinzaine de cabanes servent d'abris aux « creuseurs » accablés par douze heures de travail quotidien. Voilà sept ans que Michel * travaille dans les mines de coltan. En ce moment, les combats empêchent d'accéder à l'exploitation la plus proche, située à plus de cinq heures de marche. Il consacre donc sa journée à la cassitérite. Il hausse les épaules : « La cassitérite ou le coltan, c'est aussi pénible. » Ici, pas le moindre marteau piqueur, la richesse du Congo s'extrait avec un pic, à mains nues. Sans système d'aération pour ventiler les boyaux quand il faut s'aventurer sous la roche. Et avec une lampe torche accrochée sur le front pour seul éclairage. Michel a beau étayer l'entrée avec des branches d'eucalyptus, la consolidation reste artisanale. Comment ces esclaves modernes peuvent-ils ne pas penser à l'éboulement qui a enseveli 30 d'entre eux en 2002 ? Le coltan, c'est le Far West au temps de la ruée vers l'or. Une production à ciel ouvert mais un travail de chien, l'alcool brutal et les prostituées. Quand il extrait du coltan, le butin de Michel et de son équipe de 12 personnes tourne autour de 5 kilos par semaine, dont 1 revient directement au responsable du groupe et 2 sont affectés au paiement des barrages qu'il croise quand il rentre chez lui. Une dîme qui pourrait s'alourdir. C'est bien ce qui inquiète Juvénal Kaniani. L'air sombre, le dignitaire caresse du regard son territoire, ces monts qui se fondent au loin dans le ciel bleu-noir - il pleut autour des Grands Lacs. Ce qui fut durant longtemps la chasse gardée de sa dynastie est occupé, à présent, par des visiteurs indésirables. « Ils sont ici, à moins d'une minute à vol d'oiseau. » Eux, ce sont les soldats rebelles. Voilà un an, quand le village n'était pas gardé, ils l'ont pillé à de nombreuses reprises. « Ils venaient chez nous en pleine nuit, violaient nos femmes et nous laissaient la vie sauve si nous leur donnions l'argent de la dernière récolte de minerai », explique, dans un français parfait, un habitant, qui a perdu trois membres de sa famille à la suite de ces exactions. « Depuis, explique Juvénal, nous avons demandé à l'armée régulière de nous protéger. » Résultat : pas moins de 80 hommes montent la garde à l'entrée du village. L'alliance du sabre et de la pioche Autour de la mine, les uniformes kaki sont omniprésents : dans la guérite en bas du village, où les « creuseurs » éreintés doivent présenter leurs marchandises et payer un droit de passage, comme dans les camions qui emmènent le coltan jusqu'à Bukavu. Cette alliance du sabre et de la pioche a un prix : chaque mois, Kaniani sort plusieurs dizaines de dollars de sa poche pour garantir la paix aux habitants. Le prix de la tranquillité de ses administrés. Celui de la survie pour les soldats. Comment leur en vouloir ? La solde de l'armée loyale congolaise, quand elle est payée, se situe autour de 20 dollars par mois, quand un deux-pièces se loue cinq fois plus à Bukavu. Tout se monnaie et tout se vend dans l'armée. En témoignent ces rations de nourriture initialement destinées aux combattants et que l'on retrouve dans le commerce traditionnel à 1 000 kilomètres du front de Goma. « La République démocratique du Congo, c'est une nation sans Etat », déplore le jésuite belge Didier de Failly, devant le manque d'efficacité des pouvoirs publics. Résultat : sur 1 kilo de coltan d'une valeur de 119 dollars, il semble raisonnable, chiffre le Groupe de recherche sur les activités minières en Afrique (Grama), d'évaluer le prélèvement de l'armée entre 10 et 20 dollars par kilo, plus que le mineur, qui, lui, ne touche que 9 dollars. Il y a pire : à quelques heures de route de Bukavu, une poignée de miliciens, taillant dans la forêt équatoriale où survivent les derniers gorilles, ont planté leurs pioches dans le sol pour y dénicher le précieux minerai. Ils « volent » même le travail des « creuseurs » professionnels, qui, eux, n'ont plus que deux jours par semaine pour gagner leur pitance. S'exprimant sur les Observateurs, le site Internet de France 24, Colette Braeckman, spécialiste de l'Afrique au quotidien belge Le Soir,est formelle : « Les généraux disent aller au Kivu pour faire la guerre, mais ils y vont aussi pour s'enrichir. De l'armée congolaise aux milices tutsi, chaque faction profite de cette situation et n'a pas intérêt à la changer. » L'éclosion de jolies villas de style colonial à Goma ne serait pas étrangère à l'émergence de ces nouveaux riches. Dans la cathédrale blanche qui surplombe Bukavu, François-Xavier Maroy manie le sermon comme une kalachnikov. En quelques rafales de mots, l'évêque règle son compte à la « hiérarchie militaire corrompue », avant d'asséner : « Il est nécessaire et urgent pour un pays riche en ressources naturelles de bâtir une armée suffisamment forte pour garantir sa stabilité et son développement. » Ses ouailles, ravies, applaudissent. Voilà donc l'ex-Zaïre, bijouterie à ciel ouvert, pillée par une milice d'occupation tout comme par les forces censées la défendre. Le peuple congolais, qui manque d'écoles, de routes, ou même de médicaments, comme en témoigne l'épidémie de malaria qui ravage les camps de réfugiés, en profite-t-il au moins ? A moins de 500 mètres du Rwanda, c'est à l'abri des regards indiscrets que reçoit Serge *, un négociant. Entre un plat de petits poissons frits et des chips, une liasse de billets trône en évidence sur la table. « Si vous commencez à payer les taxes ici, vous êtes mort. » Ce qui ne l'empêche pas d'être particulièrement pointilleux. Dans la cuisine se trouvent plusieurs ustensiles pour mesurer la densité exacte du coltan, essentiel avant de le revendre à plus grande échelle. La marchandise s'évapore pour la majorité dans les réseaux de contrebande Où va ensuite la marchandise ? C'est le grand mystère. Certes, une partie se rend bien par camion vers le port kényan de Mombasa ou à Dar es-Salaam, en Tanzanie, mais la majorité s'évapore dans les réseaux de la contrebande. Et disparaît bel et bien de la RDC, sans laisser de trace. Il suffit, pour s'en rendre compte, d'éplucher la balance commerciale du Nord- Kivu, largement déficitaire. « Sans les exportations non déclarées, la situation serait intenable », analyse un économiste, qui s'indigne que, « à côté de cela, le Rwanda voisin soit exportateur de coltan, alors même qu'il n'en produit pas ! ». Dans cette entreprise d'expropriation, l'imagination est d'ailleurs sans limite. Ainsi, L'Express a pu se procurer la copie d'un faux « certificat d'origine de minerais à l'exportation » plus vrai que nature : dûment estampillé du cachet du ministère des Mines et de la signature du contrôleur général ! L'Ouganda ou encore le Zimbabwe apparaissent également comme des hubs, des plates-formes qui permettent à la marchandise de s'envoler vers la Malaisie, la Thaïlande et le Kazakhstan, puis direction l'Occident. Exporter illégalement permet d'éviter de payer des taxes. Comme de récupérer la valeur ajoutée. Car c'est bien la transformation du coltan - et notamment la séparation du tantale et de la colombite - qui permet de faire décoller le kilo de tantale autour de 190 euros, soit une marge de 90 %... Celle-ci est assurée par un petit nombre d'industriels occidentaux. Autant d'argent que ne touchera jamais le peuple congolais. Les fabricants de portables et de jeux vidéos affirment ne plus avoir recours au coltan congolais En 2001, un groupe d'experts, dépêchés sur place par l'ONU, avait présenté un rapport au Conseil de sécurité sur les relations incestueuses entre « l'exploitation illégale des ressources naturelles en RDC » et « le commerce illicite d'armes légères et de petit calibre ». Une flopée d'avides intermédiaires peu regardants y étaient pointés. Les fabricants de produits high-tech sont-ils au courant ? Sony affirme ne plus acheter de coltan en provenance de RDC. Mais selon l'Américain David Barouski, familier de la guerre des minerais, une telle promesse est impossible à tenir : « Avant d'être transformé, le coltan change tellement de fois de mains qu'il semble impossible d'en être sûr. » De son côté, Nokia explique avoir exigé de ses fournisseurs un engagement écrit de ne plus importer le précieux minerai de RDC. Pour autant, la solution n'est pas dans l'arrêt de l'exploitation du coltan, ni de celle de la cassitérite, ni de la wolframite ou de l'or, fortes pourvoyeuses d'emplois. « Si vous fermez les mines, c'est la guerre civile », peste Milabyo Basila, responsable, à Bukavu, de la Fédération des entreprises du Congo, l'association des entrepreneurs. Dans un rapport très clair publié il y a deux ans, ce Medef local exprimait déjà le souhait d'en finir avec « la culture de l'impunité », pressant de conduire une « restructuration » de l'armée. En attendant, et c'est un autre point du rapport, il serait opportun de suivre avec précision chaque étape de la « récolte ». Basé à Hanovre, le scientifique allemand Frank Melcher a mis en place un processus d'identification particulièrement efficace : chaque mine de coltan possède sa propre signature géologique, et Melcher a recensé pas moins de 600 « empreintes » différentes. Selon lui, un organisme indépendant pourrait donner, ou non, son feu vert à une exploitation. Une telle démarche s'inspirerait du processus de Kimberley, un régime de certification des diamants sur lequel se sont accordés quelque 30 pays, dont les Etats-Unis et la plupart des nations européennes, depuis 2003. Une piste pour que la mine, propriété de l'Etat, nourrisse davantage les Congolais que leurs cimetières. Paul Kagame nie l’évidence, mais les chiffres accablent Kigali, aveuglement volontaire de la communauté internationale. Le président rwandais s’évertue, dans une interview à Jeune Afrique, à nier l’implication de son pays dans le pillage des minerais précieux de la République démocratique du Congo. Menaçant qu’il « n’accepte plus » » qu’on l’interroge à ce sujet, Paul Kagame se vante par ailleurs d’avoir « « beaucoup aidé le Congo ». Mais, un document établi par le gouvernement congolais en date du 31 octobre 2002 dévoile des chiffrés et l’identité des personnalités rwandaises impliquées dans ce vaste pillage. Mépris et arrogance d'un génocidaire. A l’analyse de ses réponses aux questions posées par Jeune Afrique, qui a publié l’interview dans son édition n°2466 du 13 au 19 avril 2008, le président rwandais apparaît comme un homme arrogant et qui manie le mensonge sans état d’âme. Interrogé sur la poursuite de l’exportation depuis Kigali des minerais précieux pillés en RDC, Paul Kagame a une réaction méprisante. « Et comment ces minerais quittent-ils le Rwanda ? Via des vols hebdomadaires de Brussels Airlines ? Les Belges, qui ont pendant des décennies exploité et pillé le Congo et le Rwanda, devraient le savoir ! Tout cela est assez minable. Laissez-moi vous dire ceci : je n’accepte plus qu’on me pose ces genres de questions insultantes. Je n’y répondrai plus. C’est pour moi une perte de temps. Je n’ai que du mépris pour les gens qui colportent ces genres de rumeurs », déclare-t-il. A propos de l’aide en sous-main que Kigali apporterait au général renégat Laurent nkundabatware, le chef de l’Etat rwandais réagit sèchement : « Nous avons beaucoup aidé le gouvernement congolais. Posez-lui la question et posez la question au président Kabila. Le Rwanda les a beaucoup aidés. La réalité est là. Dès lors, ne me demandez pas si nous aidons nkundabatware ». En quoi kagame a aidé le gouvernement congolais? Qu'il le dise! L'ONU confirme le soutien du Rwanda aux rebelles congolais Un projet de rapport de l'ONU a renforcé les allégations selon lesquelles le gouvernement du Rwanda fournirait des armes et même des enfants soldats aux rebelles Tutsi dont les sévices en République démocratique du Congo ont déplacé 250.000 personnes depuis le mois d'août. Ce rapport extrêmement sensible a été élaboré par un groupe d'experts nommé par le Secrétaire général des Nations unies. Une partie de ce rapport a été présenté aux 15 membres du comité des sanctions de l'ONU à New York hier (ndlr : avant-hier, mercredi 10 décembre), ont déclaré, au journal anglais " The Independent ", des sources proches de l'auteur. Les fuites concernant les conclusions de ce document serait d'un embarras manifeste pour le président rwandais, Paul kagame, qui a réfuté à plusieurs reprises les accusations de fournir des armes et des soldats à la faction rebelle de Laurent nkundabatware le rwandais, ce qui serait une violation flagrante d'un embargo sur les armes. Le rapport, quand il sera rendu public, pourrait également se révéler politiquement toxique pour les pays occidentaux qui ont toujours pris les demandes du Président kagame en considération pour justifier la poursuite de l'aide financière à son peuple. La Grande-Bretagne étant l'un des principaux bailleurs de fonds. La semaine dernière, le Président kagame a fait une petite visite de courtoisie à Londres, mais on ne sait pas si les dirigeants [anglais] l'ont interpelé au sujet des conclusions des experts de l'ONU habilités à enquêter sur les violations de l'embargo sur les armes. Lors d'une rencontre le mois dernier à Kigali avec MM. David Miliband et Bernard Kouchner, les ministres des Affaires étrangères anglais et français, le Président kagame avait continué de nier tout soutien à nkundabatware. Le plus embarrassant pour M. kagame, ce ne sont pas seulement les allégations que son gouvernement ait acheminé des armes aux rebelles, mais aussi, au moins une fois, leur avoir fournis des soldats - dont certains des recrues étaient des enfants. Le rapport de l'ONU affirme également que certains des bombardements militaires ont été lancés depuis le territoire rwandais. La preuve selon laquelle Paul kagame serait à l'origine de la rébellion de Laurent nkundabatware serait une étape essentielle et devrait permettre à la communauté internationale de mettre un terme à cet appui clandestin, a déclaré une source aux Nations Unies. Toujours dans ce rapport, il est cité des preuves démontrant en même temps l'appui des milices Hutus, qui sont en partie responsable du chaos, à l'armée congolaise et que les 17.000 soldats de la paix des Nations Unies n'ont pas été en mesure de réprimer. Les combats dans l'est du Congo découlent du génocide de 1994 au Rwanda lorsque de nombreux soldats de la majorité hutue avaient fui en passant la frontière. Près de quinze ans plus tard, cependant, elle est alimentée par une guerre pour le contrôle des riches ressources minières de la région. C'est l'exploitation illégale de ces minerais qui a contribué à financer la nouvelle avancée des Tutsis. Les révélations de la collaboration avec les rebelles Tutsis par le gouvernement rwandais sont survenues le même jour où se réunissaient à Nairobi, certains de ses dirigeants [rebelles] avec des fonctionnaires du gouvernement congolais pour tenter de négocier un cessez-le-feu. Les rebelles Tutsi sont dirigés par le général nkundabatware, un ancien général de l'armée congolaise, qui affirme vouloir protéger la minorité Tutsi. À Nairobi, l'émissaire des Nations unies Olusegun Obasanjo a nié que les négociations de paix entre les rebelles et le gouvernement du Congo étaient rompues. Mais il a reconnu que les progrès ont été entravés parce que les représentants des rebelles n'ont pas l'autorité politique pour négocier de manière concluante. Sur le terrain, la force de l'ONU attend les renforts qui ont été autorisés par le Conseil de sécurité. Mais cela devrait prendre six mois avant que les 3000 soldats supplémentaires arrivent. L'Union européenne est divisée sur les propositions d'envoyer "une force relais" en attendant l'arrivée des casques bleus supplémentaires. "Le problème est que nous sommes appelés à effectuer des tâches qui ne sont pas possibles", a déclaré Mme Hiroute Guebre Selassie, le chef de la mission de l'ONU dans la province Nord-Kivu qui lutte pour faire face à la crise humanitaire déclenchée par l'avance des rebelles. L'armée onusienne a fait l'objet de critiques pour n'avoir pas su protéger les civils des attaques rebelles malgré la présence de la plus grande mission de maintien de la paix dans le monde. Mais pour Mme Selassie, " le conflit se déroule dans une forêt dense et sur une grande superficie". En outre " Les attentes de la population est une chose, mais la MONUC se doit de faire des choses qui sont faisable " Selon les dires d'un responsable des nations Unies, hier soir, le rapport sera présenté à la réunion du Conseil de sécurité de ce lundi, date à laquelle il deviendra public. Cela pourrait amener l'ONU à prendre une résolution visant à condamner le gouvernement de kagame pour ses actions avec des sanctions économiques. Si nkundabatware c est - pour les autorités de Kinshasa – un criminel de guerre, qu’est-il pour paul kagame ? « C’est leur problème. Elles ont essayé de le combattre et elles ont échoué, idem pour les forces négatives des FDLR. Comment comptent-elles s’y prendre désormais ? Veulent-elles vivre avec Nkunda ou sans lui ? C’est au président Kabila de le décider, pas à moi. Si nkundabatware devenait un problème pour le Rwanda, je saurais ce qu’il faut faire. Mais, ce n’est pas le cas aujourd’hui », répond-il. Nous savons ce qu'il en est aujourd'hui depuis la publication du rapport de l'ONU condamnant clairement kagame pour son soutien financier et militaire au rwandais nkundabatware dans son agression contre le Congo sous des motif fallacieux dont lui même kagame passe pour être expert.. Tactiquement ce menteur génocidaire a tenté de donner des gages au monde en faisant d'autres manipulations. KINSHASA BRANDIT DES PREUVES Le 31 octobre 2002, le gouvernement de Kinshasa a rendu publique une synthèse de l’additif à son mémoire n°S/2001/1156 déposé auprès du secrétaire général de l’Onu sur le pillage systématique et l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres formes de richesses dans les territoires occupés de la RDC par les agresseurs rwandais, ougandais et burundais. Au chapitre 2, consacré à la « criminalisation de l’économie congolaise », il considère que « le pillage et l’exploitation illégale des ressources de la RDC ont atteint une ampleur qui dépasse de loin le constat établi par le Panel (des experts des Nations unies); car ce phénomène porte sur l’ensemble des ressources qu’elles soient minérales, écologiques, agro-pastorales, financières, énergétiques, industrielles et surtout humaines ». Il affirme, en ce qui concerne le diamant, que l’ampleur du trafic est confirmée par les faits et chiffres incontestables. « Des sources indépendantes crédibles évaluent des exportations rwandaises, ougandaises et burundaises des diamants de joaillerie à 12.967.047,83 carats pour une valeur de 427.046.578, 39 dollars américains de 1998 en mai 2001 », révèle-t-il. Une première évaluation sommaire effectuée par Kinshasa montre que « l’estimation faite par le Groupe d’Experts des Nations unies selon laquelle le coltan a déjà rapporté à kagame environ 250 millions de dollars est sous - évaluée au regard du montant relevé par le Commission des Experts Nationaux Indépendants pour la période allant de 1998 à mai 2001 qui est de 774.811.256, 00 dollars ». Sans prendre en compte l’évaluation du coût humain de la guerre, le gouvernement congolais estime provisoirement les préjudices subis par l’Etat congolais « à 10 milliards de dollars américains ». « Cette évaluation concerne les ressources minières pour 1.510.331.115, 59 dollars, les ressources agro-pastorales et écologiques pour 1.737.407.196, 42 dollars, les ressources financières pour 6.247.963.961, 45 dollars et les ressources matérielles y compris les infrastructures sanitaires pour 622.565.026, 00 » pour la période allant d’août 1998 à mai 2001, précise-t-il. Sociétés et personnalités rwandaises impliquées Le pillage ainsi que l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la RDC sont l’œuvre des prédateurs bien connus qui agissent avec la complicité de certains milieux d’affaires et financiers internationaux, constate le gouvernement de Kinshasa. Il épingle les sociétés et les personnalités, tous des bandits, qui composent la filière rwandaise dans le pillage et l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses du pays. Il s’agit de : 1. Makabuza Modeste, Société Jambo Safari 2. Alfred Khalisa, Banque du Commerce, du développement et de l’Industrie 3. Tibère Rujigo, Tristan Investment Company 4. Abdoul Karim 5. Mohammed Ali Salem, Global Mineral 6. Aziza Kurusumu Gulamali, UZABUCO - SOMIGL 7. Emmanuel Kamanzi, chef de département du RCD 8. Le frère de Abdoul Karim, associé à Kanaffer du réseau ougandais 9. Les officiers de l’A.P.R. : 10. Général James Kabarebe 11. Commandant Sebera 12. Commandant Kazura 13. Commandant Gatete   Kinshasa, 22/04/2008 (LP/MCN, via mediacongo.net) Le 25 octobre 2002 - ONU, sujet : Pillage de la République démocratique du Congo Le groupe d'experts de l'ONU sur le pillage du Congo, dans son rapport final remis lundi au Conseil de sécurité, montre du doigt 85 compagnies qu'il juge en violation des principes de l'OCDE, et cinq d'entre elles sont des firmes minières du Canada. Ce sont : First Quantum Minerals, Harambee Mining, International Panorama Resources, Melkior Resources, et Tenke Mining, On comprend le pourquoi des enormes relations du Canada avec paul kagame allant jusqu'à l'inviter nà la rencontre sur le secteur minier dans le monde dont le sujet principal était " le secteur minier du CONGO" en avril 2007. Les Congolais du canada ont réagi en conséquence. Welo a gagné le procès abusif que lui a intenté kagame. En décembre 2008, le rapport de l'ONU accuse paul kagame pour la première fois de ce qu'il fait, un soutien à dessein de du rwandais nkundabatware qui tente de se faire passer pour un Congolais qu'il n'est pas. Préjudice pour le peuple CONGOLAIS du pillage en dollar, depuis 1998, hypothèse basse : 200 milliards € qui n'ont pas servi au développement du CONGO. où est l'erreur? Jim Shabaka DJUNGA PENE DJUNGA[b] [/b]